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Prendre soin de sa santé mentale à l’adolescence : le guide essentiel de Psycom

L’adolescence est une période de grands changements — dans le corps, les relations, les émotions, et les repères intérieurs. C’est une étape où l’on se découvre, mais aussi où l’on peut se sentir perdu, triste, anxieux ou dépassé. Psycom, organisme public d’information sur la santé mentale, a publié une brochure claire et bienveillante intitulée « Santé mentale et jeunes », pour aider les adolescents et leurs proches à mieux comprendre ce qu’ils vivent.

Comprendre la santé mentale

La santé mentale ne se résume pas à « ne pas être malade ». C’est l’équilibre entre nos émotions, nos pensées, nos comportements et nos relations avec les autres. Elle évolue au fil du temps, selon les expériences, le stress, le sommeil, l’environnement, ou encore la confiance que l’on ressent en soi et autour de soi.

Psycom rappelle qu’avoir des hauts et des bas est normal, surtout à l’adolescence. Mais certains signes méritent qu’on en parle à un adulte de confiance ou à un professionnel : fatigue extrême, perte d’intérêt, isolement, crises d’angoisse, idées noires, troubles alimentaires, comportements à risque…

Quand et comment demander de l’aide

Le document encourage les jeunes à ne pas rester seuls. Parler, c’est déjà un premier pas vers le mieux.
Cela peut se faire auprès :

  • d’un parent, d’un ami, d’un professeur ou d’un CPE ;

  • de l’infirmier·ère scolaire ou du médecin traitant ;

  • de services d’écoute gratuits et anonymes comme Fil Santé Jeunes, 3114 (prévention du suicide) ou Nightline.

Ces espaces existent pour écouter sans jugement et orienter vers les bonnes ressources.

Le rôle des proches

Les parents, enseignants et amis jouent un rôle clé. Psycom souligne l’importance d’une écoute empathique : accueillir les émotions sans minimiser ni dramatiser, proposer son soutien sans forcer la parole.
Un jeune qui se sent entendu et compris aura plus de chances de retrouver confiance et équilibre.

Parler de santé mentale, c’est normal

Le guide insiste sur un message fort : parler de santé mentale, c’est parler de santé tout court.
Reconnaître qu’on va mal ne signifie pas être « faible » ou « fou » — c’est faire preuve de courage.
Plus on en parle, moins la honte ou la peur prennent de place.

Pour aller plus loin

Télécharger la brochure complète :
Santé mentale et jeunes – Psycom (PDF 2025)


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