Cette vidéo va changer votre manière de voir les jeunes (générations Y et Z)
Cette vidéo va changer votre manière de voir les jeunes (générations Y et Z)
Emmanuelle Duez nous offre une définition enthousiasmante des générations Y et Z.
La génération Y
Une autre définition
La génération Y est regroupe des personnes nées approximativement entre le milieu des années 1970 et le milieu des années 1990.
Emmanuelle Duez estime que les définitions pessimistes des cette génération traduisent une peur de la jeunesse. La thématique Y serait une sorte de « permission de vomir sa peur de l’avenir ».
Elle propose de prendre de la hauteur et du recul sur une génération symptomatique d’un changement du monde.
Elle définit la génération Y comme la « génération 1ère fois » :
- la 1ère génération mondiale
- la prochaine grande génération (la moitié de la population mondiale a moins de 30 ans)
- la 1ère génération numérique (Michel Serres définit la révolution numérique comme la troisième révolution anthropologique de l’Humanité). C’est la raison pour laquelle on appelle la génération Y la génération « digital native ».
- la 1ère génération post moderne à l’aube d’une nouvelle ère. Tous les grands modèles qui ont sous tendu la conception de notre socièté actuelle sont à réinventer.
- la 1ère génération omnisciente. La génération Y a connu une externalisation de son cerveau dans sa poche de jean. Certains parlent même du « 207 ème os » qui change le rapport à l’autorité, à la hiérarchie, à l’entreprise.
La génération Y est donc une génération massive et globalisée qui arrive dans une monde à réinventer avec un pouvoir dans ses mains : le numérique. C’est la première génération qui peut faire tomber un gouvernement avec un clavier.
Le sujet Y en entreprise
Le sujet Y ne comprend pas et ne reconnait pas les systèmes de management actuellement en vigueur dans les entreprises.
Le sujet Y préfère partir ou « débrancher la prise » (c’est-à-dire se désengager). On assiste à un turn over en hausse malgré une situation économique compliquée parmi ces jeunes.
Ils croient qu’autre chose est possible et portent un regard différent sur l’entreprise. Ils font plusieurs paris :
- faire passer le pourquoi avant le comment,
- faire passer la flexibilité avant la sécurité,
- faire passer l’exemplarité avant le statut,
- avoir l’ambition de s’accomplir avant celle de réussir.
Plutôt qu’aller très haut, très vite, très loin, j’irai à côté.
La génération Z : les jeunes de moins de 20 ans
La génération « Z » : « Je serai entrepreneur de ma formation »
La génération Z pose un regard dramatique sur l’entreprise dans sa forme actuelle. 50% des jeunes de moins de 20 ans veulent devenir entrepreneurs (d’après une étude citée par Emmanuelle Duez).
Cela représente un vrai changement de paradigme : ce n’est plus l’entreprise qui me fait l’honneur de me donner un boulot mais c’est moi qui met à la disposition d’autres entreprises mes talents et mes compétences.
Emmanuelle Duez explique que ce n’est pas une vue de l’esprit : pour la première fois aux USA, il y a plus de freelances que de CDI.
Les Z se voient faire une infinité de métiers au cours de leur vie.
Et pour cause ! Quand on a moins de 30 ans aujourd’hui, on aura en moyenne 13 métiers dans sa vie. La plupart des métiers qui existeront dans 5 ans n’existent pas encore aujourd’hui.
La génération Z estime devoir apprendre ses métiers d’une manière révolutionnaire par rapport aux générations passées : demain, on apprendra de soi, de l’entreprise et de l’école (seulement 7% des sujets Z interrogés estiment que les compétences professionnelles seront apprises à l’école).
Dans un monde régi par l’obsolescence des compétences, à quoi ça sert d’avoir un Bac+1000 pour préparer un job qui n’existe pas encore ? A quoi ça sert l’école ? A quoi ça sert le diplôme, comme une sorte de tampon indélébile, qui marque à vie une expertise ?
Un monde qui gagne est un monde qui ose faire le pari de sa jeunesse et de la bienveillance.
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Brillant !
Éloquent,certes, mais partiellement biaisé. L’analyse n’est pas complètement rigoureuse. Nous serons tous des rois! Voilà l’impression que me donne cette allocution, au final. Mais, cette « école » souhaitée, tributaire du numérique à portée de doigt, se nourrit-elle aussi de réflexion? OUi, pour cette jeune fille qui discoure brillamment. Mais malheureusement non, pour une grande majorité de la population en général, toutes générations confondues, dont la poursuite du bonheur se résume à la satisfaction immédiate des appétits. Et ça non plus, malheureusement, ce n’est pas nouveau!
Consternant… Le jargon de l’ultralibéralisme à la portée de tous. Aucun esprit critique, juste de l’auto-satisfaction béate de premier de HEC.
[Commentaire sous la forme d’opinions personnelles et de faits réels, le tout dans le texte] La performance sur scène est digne d’une véritable actrice de théâtre (ou de cinéma d’ailleurs) tant le texte est bien restitué et incarné (sauf peut-être par moment et notamment à la fin, ce qui peut tout à fait se comprendre et s’accepter, tant l’exercice est vraiment difficile). L’actrice (ou plutôt la conférencière) est jolie et même charmante c’est-à-dire forcément très agréable à regarder.
Lorsque je l’ai observée aux débuts de l’explosion de sa popularité lors d’un événement RH (palais des congrès de Paris il y a 4 ou 5 ans) avant de monter sur scène avec son micro cravate, elle était au 1er rang, se concentrait, récitait et était vêtue de la même façon. Ensuite, lorsque j’ai eu l’occasion de visionner d’autres vidéos de ses performances sur scène j’ai été assez déçue du peu de renouvellement du discours. Voici pour ce qui concernait la forme…
S’agissant maintenant du fond, ce qui me gêne vraiment dans le contenu de son discours est qu’en pratiquant la catégorisation sociale, elle la cautionne. Or, il s’agit véritablement d’un biais cognitif et puisque je suis psychosociologue je suis sensibilisée au mécanisme et à ses effets. Si l’on devait tous « se ranger/classifier » je dirais que j’appartiens à la génération Z et que je suis une femme qui aime créer et développer des entreprises, avant tout pour innover. En effet, à l’âge de 39 ans j’en ai eu marre d’avoir un chef masculin qui pensait savoir mieux que moi quoi-comment-pourquoi faire lorsqu’il m’indiquait ce qu’il attendait de moi et tandis que j’étais employée sous la forme d’un CDI. Ce type de situation n’est pas l’apanage d’une soi-disant génération (Y ou Z) !
Je me demande comment l’oratrice aura prévu de se reconvertir lorsqu’elle aura pris de l’âge, sera passée de mode et que ses réflexions ne seront plus jugées suffisamment pertinentes… Il lui faudra sans doute faire comme ceux qui ont appris à utiliser le numérique sans être né avec 😉