Communication

8 techniques pour que les ados coopèrent


Vous avez probablement remarqué que le fait de donner des ordres, menacer, crier ou pratiquer du chantage avait une faible efficacité sur le comportement des ados. Pire, ces méthodes ont tendance à vous entraîner dans une spirale de la violence qui augmente le stress et la rancœur du côté des parents et des enfants. Heureusement, il existe des solutions bienveillantes comme celles présentées dans le livre d’Adele Faber et Elaine Mazlish « Parler pour que les ados écoutent, écouter pour que les ados parlent ».

En voici 8 :

Au lieu de donner des ordres, décrivez le problème.
La description de ce que vous voyez sans juger ne va pas placer l’ado en position défensive ou de « fermeture ». Vous attirez simplement son attention sur un point qui nécessite sa réflexion et son action. Responsabilisant.

Au lieu d’attaquer l’adolescent en l’insultant ou l’humiliant, décrivez ce que vous ressentez.
En parlant de nos émotions, les ados ne sont pas visés ni accusés personnellement, changent de point de vue en prenant connaissance du nôtre et envisagent des solutions de leur propre chef. De plus, ils sont à même de partager leur propre ressenti. Le point de focalisation émotionnel est une manière d’humaniser les rapports.

Au lieu de blâmer, donnez des renseignements.
Les comportements des adolescents sont souvent liés, non à de la mauvaise foi, mais à de l’inexpérience ou encore à une tentative d’agir différemment pour apporter des preuves de leur autonomie. En leur donnant des informations factuelles, ils se font leur opinion et peuvent modifier leurs actions.

Au lieu de menacer, offrez des choix. 
Les menaces mettent le cerveau des ados en état de stress. A ce moment-là, ils réagissent comme un mécanisme d’attaque/défense/immobilisme. Si nous souhaitons faire appel à leur cortex préfrontal, siège des fonctions supérieures de leur cerveau, il est judicieux de leur offrir des choix qui répondent à leurs besoins et aux nôtres.

Au lieu d’un long discours, dites-le en un mot.

Les longs discours « fatiguent » les ados, surtout quand ils ont pour objet un thème récurrent. Pour leur faire comprendre ce que nous attendons, nous pouvons simplement dire un mot ou montrer ce que nous attendons.

Au lieu de signaler ce qui ne va pas, exposez vos valeurs et vos attentes.

Nous avons tendance à dire ce qu’il ne faut pas faire. Le message est donc très peu clair… Mieux vaut dire ce que nous voulons et nous appuyer sur nos valeurs pour étayer cette demande.

Au lieu de réprimander avec colère, réagissez de façon inattendue.

L’humour et la surprise font des miracles pour dédramatiser une situation, améliorer l’humeur et obtenir l’adhésion de tous.

Au lieu de harceler, écrivez.

Quand les mots ne fonctionnent plus, ayez recours aux messages écrits respectueux et pourquoi pas humoristiques. L’ado peut ainsi en prendre connaissance en notre absence et réagir sans pression.

Source :

« Parler pour que les ados écoutent, écouter pour que les ados parlent » d’Adele Faber et Elaine Mazlish 

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